#MillésimeBio, Mondial du vin biologique, focus sur la 29ème édition, l’écolabel Bio Européen, un salon digital et présentiel avec certification.

Le salon professionnel « Millésime Bio » réservé aux vins certifiés « BIO » s’est déroulé du 28 février au 02 Mars 2022, à Montpellier, Vin Tourisme propose un focus de cette 29ème édition avec l’interview de Monsieur Nicolas Richarme.

Millésime Bio Mondial du vin biologique à Montpellier, France
w: millesime-bio.com/
#MillésimeBio, #MillesimeBio, #MillésimeBio2022

Monsieur Nicolas Richarme est Président de l’association de SudVinBio,  auparavant Président de la commission du salon  « Millésime Bio ». Vigneron propriétaire  du  Château de Bastet dans le Gard.
w :  https://chateaudebastet.fr

Monsieur Nicolas Richarme est Président de l’association de SudVinBio, auparavant Président de la commission du salon « Millésime Bio ». Vigneron propriétaire du Château de Bastet dans le Gard.
w :
https://chateaudebastet.fr  


  • Votre communication est construite sur la base de statistiques, comment procédez-vous ?

Nous communiquons des données statistiques concernant la viticulture transmises par l’agence Bio qui s’occupe de toute l’agriculture biologie en France. La certification « BIO » est reconnue dans toute l’Europe dans les autres pays le cahier des charges possède des équivalences.

  • Quelles ont été les grandes transformations digitales pour «Millésime Bio » ?

Pour l’année 2021, nous avons mis en place un salon 100% digital, une réussite constatée par la participation de nombreux visiteurs étrangers, donc nous avons décidé de le réitérer cette année en plus du salon présentiel.
La transition digitale est une offre supplémentaire pour réaliser des connexions avec des nouveaux visiteurs, que nous n’avons pas habituellement sur le salon.

Le digital permet l’acquisition d’une base qualifiée, un panel de nouveaux acheteurs avec de petites et moyennes structures qui vont bénéficier de réaliser des rendez-vous qualifiés, sans avoir à dépenser les frais de déplacements notamment pour des importateurs canadiens, américains, asiatiques.
Cette solution digitale «Millésime Bio» pour nos exposants est activée durant la période du salon. Il s’agit pour chaque exposant de s’inscrire sur la plateforme avec une présentation de l’entreprise et des vins dans le catalogue. Ainsi il planifie des rendez-vous en amont du salon, avec la possibilité de réaliser un entretien spontané sans l’avoir programmé à l’avance. Concernant les échantillons c’est à la discrétion de chaque exposant selon son ressenti après les rendez-vous.

  • Pouvez-vous nous communiquer quelques chiffres de cette 29ème édition réalisée pour la première fois en présentiel et digital ?

En 2021, il a été enregistré 1000 exposants, cette année avec le présentiel, nous avons 1400 exposants dont une moyenne de 500 exposants inscrits sur le digital.
Le « Millésime Bio » en présentiel à commencé en 1993 avec 10 vignerons et 3 acheteurs, aujourd’hui pour la 29éme édition, ils sont 1450 exposants certifiés Bio avec 7000 visiteurs. L’export représente 25 à 30 % pour « Millésime Bio » digital et 20 % pour le salon en présentiel.
Nous suivons les conversions également, la dynamique est importante et il s’agit d’aider les vignerons en cours de conversion à vendre leurs vins. Il est à considérer une période de 3 ans pour la reconversion.
Nous conservons toujours un ratio pour les exposants pour maintenir un service de qualité.

Je pense que d’investir dans une démarche de conversion en Agriculture Biologique est avant tout une démarche personnelle et écologique. Certains domaines n’ont pas besoin commercialement de procéder à la certification « BIO », mais tous réalisent qu’il faut agir face au réchauffement climatique, préserver la biodiversité, sensibiliser les attentions au développement durable pour la protection de l’environnement.
Les exposants sont obligatoirement certifiés « BIO » ou en biodynamie, à savoir que pour être reconnu en biodynamie, il faut déjà être certifié « BIO ».
Nous souhaitons que les visiteurs professionnels puissent rencontrer les exposants avec sérénité, sans l’inquiétude de vérifier les certifications et les vins. Le client final est le consommateur, la certification est gage de confiance et de qualité avec l’éthique de protéger la planète.

Rendez-vous l’année prochaine pour « Millésime Bio » avec son salon professionnel et sa plateforme digitale pour la 30ème édition
du 30 Janvier au 1er Février 2023.

Le palmarès 2022 du concours Challenge Millésime Bio 2022 récompense :
574 vins : 214 médailles d’or, 274 médailles d’argent et 86 médailles de bronze
36 bières : 8 médailles d’or, 19 médailles d’argent et 9 médailles de bronze
En ligne : challenge-millesime-bio.com/


Jeanne Fabre, Présidente de la Commission Millésime Bio, Vigneronne, Famille Fabre dans l'Aude.
W : https://www.famillefabre.com/

« Il nous paraît capital de retrouver l’atmosphère conviviale du salon et de pouvoir déguster ensemble nos produits, note Madame Jeanne Fabre, Présidente de la Commission Millésime Bio, Vigneronne, Famille Fabre dans l’Aude.
W :
famillefabre.com
Source L’indépendant : lindependant.fr


Ecocert : https://www.ecocert.com/

Savoir + Carnet d’adresses

Sudvinbio est une Association de loi 1901 à caractère interprofessionnel constituée à Montpellier le 31 mai 1991. Ses adhérents sont producteurs de vin biologique ou en conversion de la région Occitanie, ou metteurs en marché et courtiers distributeurs de vin biologique. Le conseil d’administration de l’association est constitué de postes répartis dans deux collèges : production et négoce. En 2018 l’association regroupait 410 entreprises adhérentes, producteurs (caves particulières ou caves coopératives) et  négociants.
Sudvinbio est membre de la nouvelle gouvernance de l’agriculture biologique Interbio Occitanie qui a été créée en 2018.

Sudvinbio (Occitanie)
Bât. A8, ZAC Tournezy 2
Rue Simone Signoret
34070 Montpellier
Tél. 04 99 06 08 41
web : https://www.sudvinbio.com/

SVBA (Nouvelle Aquitaine),
38 Route de Goujon – 33570 MONTAGNE
+33 (0)5 57 51 39 60
web : http://www.vigneronsbionouvelleaquitaine.fr/

AIVB-VL (Val de Loire),
CAB Pays de la Loire
9, rue André Brouard
BP 70510 – 49105 ANGERS
Cedex 02
Tél. 02 41 18 61 40
web : http://www.biopaysdelaloire.fr/

AIVABC (Champagne),
mel contact@champagnesbiologiques.com
web : https://www.champagnesbiologiques.com/

CGAB (Bourgogne),
19 Avenue Pierre Larousse
BP 382
89 006 AUXERRE CEDEX
Tél. : 03 86 72 92 20
web http://www.biobourgogne.fr/

Agence BIO L’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, dite Agence bio, est un groupement d’intérêt public français.
12 Rue Henri Rol-Tanguy
93100 Montreuil
web : https://www.agencebio.org/

Maison de la Bio Pionnier de la recherche appliquée en agriculture bio, le Grab améliore les pratiques et les systèmes en productions végétales biologiques.
Maison de la Bio
255 chemin de la Castelette
BP 11283
F 84 911 – AVIGNON Cedex 9
T. +33 (0)4 90 84 01 70


L’épopée vers la certification AB Agriculture Biologique Européenne

Les premiers cahiers des charges privés définissant les pratiques de l’agriculture biologique, établis par les différentes associations en place, apparaissent en 1972. Les différents acteurs s’organisent peu à peu en syndicats professionnels, comme la FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique) qui voit le jour à la fin des années 70, et créent le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique).

Le mode de production et de transformation biologique fait partie en France des signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine.
Encadré par une réglementation européenne depuis 1991, il a pour objectifs le respect de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. Seuls les produits qui en sont issus peuvent porter le logo bio européen et la marque AB.
Le bio s’inscrit au cœur du développement durable. Il constitue une importante source d’emplois et participe à la création de valeur ajoutée pour la vie économique et sociale des territoires : c’est un engagement pour les générations futures !
Des produits naturels et authentiques
L’objectif pour les transformateurs de produits biologiques est d’avoir recours à des procédés de formulation et de transformation assurant le maintien des qualités nutritionnelles présentes dans les matières premières à tous les stades de fabrication. Ainsi, les méthodes biologiques, mécaniques et physiques sont privilégiées (ex : farine sur meule, huile de pression à froid…).
•  Le transformateur de produits bio n’utilise pas de colorants et arômes chimiques de synthèse, ni d’exhausteurs de goût.
• Le nombre d’additifs autorisés est fortement restreint (47 contre 300 en conventionnel) et la plupart sont d’origine agricole ou naturelle. Ne sont autorisés en bio que ceux dont l’usage est indispensable à la préparation ou à la conservation de certains aliments transformés.
• L’enrichissement en vitamines, minéraux, antioxydants… est interdit en bio, sauf si cela est exigé par la loi
• Les traitements ionisants sont interdits.

Sans produits chimiques de synthèse ni ogm
La réglementation en agriculture biologique interdit l’usage de produits chimiques de synthèse tels que les pesticides, avec toutes les retombées positives que cela suppose pour l’environnement et la santé du consommateur.
La prévention est au cœur des pratiques de l’agriculture biologique pour éviter des dommages aux cultures causés par les ravageurs, les maladies, les mauvaises herbes. L’agriculture biologique privilégie donc :
• des variétés de semences spécifiquement sélectionnées pour l’agriculture biologique pour leur résistance aux maladies ;
• des techniques culturales spécifiques : rotation des cultures, procédés thermiques ;
• des techniques mécaniques pour lutter contre les mauvaises herbes : travail du sol, désherbage thermique, paillage, solarisation ; 
• des alternatives biologiques pour lutter contre les organismes nuisibles.
Ce n’est qu’en cas de menace avérée pour une culture et seulement pour cette raison (aucun herbicide n’est autorisé pour lutter contre les mauvaises herbes), qu’un produit de traitement phytopharmaceutique peut être utilisé. Ces produits, tous d’origine naturelle, à l’exception des pièges autorisés pour la mouche des fruits, doivent être autorisés par le règlement européen encadrant l’agriculture biologique et bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
Les produits biologiques, certifiés dans un pays de l’Union européenne par une autorité désignée ou un organisme certificateur agréé par l’autorité compétente, peuvent alors être commercialisés dans n’importe quel État membre. L’agriculture biologique est enfin définie et reconnue dans toute l’Europe, les échanges sont facilités et les consommateurs rassurés par l’harmonisation des mentions sur l’étiquetage.

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