Témoignage : Sénateur de l’Aude, Monsieur le Sénateur, Rolland Courteau

« Patrimoine » :

Sénateur de l’Aude (Languedoc Roussillon -Midi Pyrénées), Monsieur le Sénateur, Rolland Courteau œuvre à la défense de la filière viticole et naturellement au développement du secteur oenotouristique.

Sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco :

– » Le vin mérite d’être défendu mais également connu et reconnu. L’œnotourisme est un secteur remarquable pour promouvoir nos savoir-faire et paysages viticoles. Dès lors, communiquer sur les terroirs, la toponymie, les itinéraires touristiques, et plus généralement en faveur de ce patrimoine viticole, gastronomique et culturel qui est le nôtre, en toute sécurité juridique est essentiel dans un pays comme la France dont une partie du rayonnement dans le monde est assuré par ses vins. C’est pour cela qu’en 2015 j’ai présenté et défendu un amendement au projet de loi « Santé », adopté par le Sénat et l’Assemblée Nationale, qui permet de distinguer clairement ce qui relève d’une publicité, d’une part, et ce qui relève d’autre part d’un contenu journalistique et oenotouristique.

J’ai souhaité présenter mon amendement qui vise à combler ce flou juridique qui résultait des dérives jurisprudentielles. En effet, je contestais les évolutions jurisprudentielles de la loi EVIN qui entraînaient l’assimilation d’un contenu journalistique ou oenotouristique à de la publicité, et, pouvaient générer certaines condamnations par la justice. Il s’agissait là d’un véritable carcan qui pouvait conduire les journalistes à s’autocensurer et avoir de redoutables conséquences sur le développement de l’œnotourisme. Cet amendement est d’ailleurs issu de la reprise d’une Proposition de Loi que j’avais déposée sur le bureau du Sénat en octobre 2003.

Au coeur de mon combat se trouve la défense de la filière viti-vinicole. C’est d’ailleurs dans ce sens, que j’ai défendu, le 11 avril 2014, à la tribune du Sénat, un amendement reconnaissant le vin et les terroirs comme faisant partie « du patrimoine culturel, gastronomique et paysager protégé de la France ».

Le vin est le fruit d’un savoir-faire bimillénaire. Il dépend des terroirs, des méthodes d’élaboration, des cépages, du climat. Il fait partie de la consommation traditionnelle des consommateurs depuis des siècles. Il est évoqué dans la création artistique, la littérature, la peinture. Bref, le vin, c’est l’histoire d’une culture vivante.
Le vin fait également partie intégrante du repas gastronomique français, qui figure, je le rappelle, dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité établie par l’UNESCO.   Mais la viticulture a également modelé nos paysages, façonné nos villages et nos domaines sur le plan architectural. Vignobles, terroirs, typicité des paysages et du patrimoine bâti et savoir-faire des hommes sont intimement liés et constituent un patrimoine vivant.
Qui peut par ailleurs nier que notre viticulture constitue l’une des forces de frappe économique de notre pays, qu’elle a un impact positif sur notre balance commerciale, et que de surcroît celle-ci représente des centaines de milliers d’emplois ?
Enfin, comment passer sous silence 40 ans de recherches et de travaux scientifiques qui démontrent que, consommé modérément et régulièrement, le vin est bénéfique à la santé.

C’est avec cette profonde conviction concernant l’importance de tout ce que représente le vin que j’ai œuvré à la défense de la filière viticole et naturellement au développement du secteur oenotouristique. Continuer à faire valoir nos savoir-faire, ce patrimoine culturel, économique et paysager et à le faire découvrir au plus grand nombre et en particulier aux nouvelles générations, en faire un intense vecteur de développement économique et touristique, sont de formidables opportunités offertes par l’accroissement de l’oenotourisme.

Monsieur le Sénateur, Rolland Courteau,
Sénateur de l’Aude (Languedoc Roussillon -Midi Pyrénées),
WWW : roland-courteau.com
facebook.com/Roland-Courteau

Site officiel du tourisme de l’Aude Pays Cathare, le Sud a son Histoire ! Agence de Développement Touristique de l’Aude (11), France. WWW :.audetourisme.com

Lien : audetourisme.com/fr/decouvrir/gastronomie-et-vins

Patrimoine culturel immatériel de l’humanité établie par l’UNESCO :

Label »Repas gastronomique des Français »®
En savoir plus : www.repasgastronomiquedesfrancais.org

Biographie

PRINCIPALES RESPONSABILITES ET ACTIONS

Président du Conseil Supérieur de l’Energie
Président du Conseil National de l’Information Géographique
Vice Président de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques
Vice Président de la Délégation aux Droits des Femmes
Président de l’A.N.E.V

Rapporteur du Sénat sur le Budget de l’Energie
Auteur du Rapport sur l’Evaluation des Submersions marines et Tsunamis sur les côtes françaises.
Rapporteur sur le projet de loi ratifiant l’accord Franco Espagnol, pour la construction de la Ligne Grande Vitesse entre Perpignan et Figueras
Rapporteur, en 2007, sur le Commerce Extérieur de la France.
Vice Président du groupe de travail sur le rapport concernant l’avenir de la viticulture Française.

Co-président National de l’Association des Elus du la Vigne et du Vin (A.N.E.V).
Vice président du Groupe Viticole au Sénat.

Membre du Conseil Supérieur de l’Energie
Membre de la Commission Energie au Conseil d’Analyse Stratégique (ex Commissariat au Plan)
Membre du Conseil de Modération et de Prévention
Membre de l’Office Parlementaire des Choix scientifiques et Technologiques
Membre de la Délégation aux droits des femmes
Membre du Haut Comité pour la transparence sur la Sécurité Nucléaire
Membre de l’Union Interparlementaire (qui regroupe plus de 600 parlementaires de 139 Etats)

Membre Titulaire de la Haute Cour de Justice, jusqu’à la Réforme de 2007.

Président de Pôle Energie 11 (Association départementale, en faveur des Energies renouvelables et des Economies d’Energie).

Il est aussi chef de file, de son groupe parlementaire, au Sénat, sur les questions de l’Energie et de la Viticulture

DEUX LOIS PORTENT SON NOM :

L’une relative à la lutte contre les violences et les discriminations à l’égard des femmes.
L’autre tendant à supprimer les sanctions contre les Avocats prévues à l’article 75 de l’ordonnance de 1945, sur le Conseil d’Etat.